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GLOBAL PARTAGE OU GLOBAL ATTACK: Quand le droit de propriété est renié

27 Août 2014 , Rédigé par Archibald De Caubloh Publié dans #IDEES

Ce Mardi 13 mai 2014,la chaine française canal + a diffusé un documentaire de société intitulé GLOBAL PARTAGE. Un documentaire très intéressant cinématographiquement et aussi dans la forme. Mais c'est le fond qui m’inquiète, qui me fait trembler de peur. Je vous partage donc mon modeste point de vue sur la tendance qui est promue dans ce film.

Ce documentaire de société vante l'économie de partage. C’est une tendance qui gagne du terrain.Le documentaire « Global Partage » se penche sur une « nouvelle économie émergente », celle du «partage» (ou «sharing» en anglais), qui pourrait bien révolutionner le mode de vie de nombreux citoyens à travers le monde d’après les adeptes de ce système.

L’idée principale de ce mouvement collaboratif est de privilégier l’accès à la possession. «Pourquoi acheter un objet quand on peut y accéder par la location ou l’échange ?» interroge le documentaire pour illustrer le mode de pensée de cette «philosophie du partage».En clair tout droit de propriété est abolie, tout est gratuit (ou du moins)

C’est dire que nous sommes dans un espace donné où la monnaie est proscrite, le système bancaire inexistant car dans le film fait état aussi d’un dispositif coopératif de financement de projet. C’est un dispositif de financement de projets par un groupe de personnes prêtes à investir. Internautes, réseau d'amis, réseau de l'entreprise... on peut tous être financeurs. Exit les partenaires financiers traditionnels, banques, subventions ou business angels. C’est dire que, au lieu de passer par des banques pour avoir un prêt, on a la possibilité de se faire financer à taux zéro par des bénévoles (l’idéal non !!!)

Je (ré) découvre là un monde utopique qui prône l'économie collaboratrice, le partage comme révolution. Ils veulent donner le pouvoir au citoyen. Ces idéalistes considèrent l'économie axée sur l’échange non monétaire, du don comme la forme sociale idéale des échanges, apte notamment à éliminer la pauvreté.

A ce sujet François Perroux à parler de « don pour donner » et de « pseudo don ».Le premier qui signifie qu’on donne sans contrepartie le second je donne pour gagner ultérieurement, dans le cadre d'une offre supposant une obligation de contrepartie, immédiate ou différée, sous forme de dette ou de prestation.

D’autres personnes plus contemporaines vont plus loin. Ils vantent ce système. ils veulent l’introduire dans le quotidien des hommes. Pour eux, après cette crise financière et économique, il n'y aura pas de retour en arrière, même si la croissance revient: la révolution du collaboratif a commencé.

C’est le cas du français Antonin Léonard jeune précurseur de ce système en France .Pour lui « L'économie collaborative est un moyen de refonder les relations de pouvoir entre Etat, citoyens et entreprises, de recréer du lien social entre individus, d'imaginer le rôle de chacun dans une ville en partage. »

On remarque une vision archaïque et moyennageuse d’un rapport idyllique que des personnes peuvent entretenir entre eux dans une même société et avec le reste du monde d’aujourd’hui.Cette vision du partage n’a donc pas de limite. Avec eux il n’y a pas de droit de propriété. Ou du moins, le partage prédomine sur la propriété. D’où le danger que cours nos sociétés. Et c’est là ma peur

Martin Masse à bien détecté le danger que cours nos société, c’est ainsi qu’il affirme « Si tout est à tout le monde, si les droits de propriété n'existent pas, il devient moralement acceptable de prendre de force la part de la "richesse collective" qui nous revient, et de s'attaquer violemment à ceux qui la possèdent ou qui nous empêchent de nous en approprier. »

On court clairement vers d’énormes conflits, des guerres interminables. Et c’est clairement le retour à l’époque féodale. Cette idée de prédominance du partage sur la propriété débouchera sur la loi du plus fort. Je prends de force ma part de la richesse collective .Dois je leur rappeler que La liberté individuelle, l'économie de marché et la coopération volontaire sont perçues comme fondement des relations sociales. Et les remettre en cause entrainerait de vastes bouleversements et donc la misère de nos peuples.

En réalité les adeptes de l’économie du partage sont des irrationalistes réactionnaires, des anarchistes débiles, des terroristes économiques. Ils sont contre le développement, et cette décroissance dont ils se font les apôtres, ces Don Quichotte des temps modernes en guerre contre la mondialisation et le capitaliste, ont à mon humble avis rien compris de monde.Au 20 ème siècle;des idéalistes comme eux ont théorisé leur pensée.ils ont été négligé et on a vu que ça debouché sur le conflit le plus meutriers de ces 100 dernières années (j'exagère peut-etre).

On peut être tenté de nos jour par ce système, l’idée de gratuité, de partage, de don, financement collectif de projet, co-voiturage, disparition de brevet, hébergement gratuit… ALLEZ ON DECRETE TOUT CE PARTAGE!!!.Toutes ces idées c’est clair c’est de l’utopie. J’ai essayé de démontrer plus haut le danger d’un tel système. Parce que aujourd’hui il est incarné par des visages angéliques, des personnes irréprochables, des jeunes entrepreneurs patrons de Start up. Mais qu’en sera-t-il lorsqu’un dictateur s’emparera d’un tel idéal. Le communisme n’a jamais marché on le sait.

Mais il y’a quand même des types de consommation collaborative qui sont (peut-être) sans danger. Le cas du partage de l’info et du savoir. Le détenteur du savoir ou de l’info ne le perd pas quand il le partage à autrui. De plus le coût de la transmission est relativement négligeable. Aussi avec la recherche scientifique le don peut être accepté. La fulgurante évolution scientifique poussée par l’homme fait donc nécessaire le partage des découvertes. Les scientifiques publient leurs recherches sans attendre explicitement d'autres résultats scientifiques en échange. Néanmoins cela augmente leur réputation. Enfin le don d’organe est bénéfique car l’homme ne peut être sujet de vente.

En clair l’économie de partage mais en péril nos libertés individuelles. Cette idées d’un monde soit disant juste ou tout s’acquiert par le partage, je l’ai dit plus haut, peut engendrer des conflits.

Chaque pays à un système de solidarité pour venir en aide aux classes moins nanties, aux plus démunis. Des politiques à l’échelle nationale et communautaire peuvent être menées pour endiguer la pauvreté, permettre l’accès de tous aux soins.

Mais là, avec l’économie du partage, on parle de décroissance, c'est la tyrannie et la dictature du partage. Les chantres de l’économie du partage prônent l’abolition du travail. Je ne travaille pas je me nourris que du partage. On est dans l’assistanat extrême, le culte de la misère. D’où ce titre global attack.

Pour finir Jean Paul II (libéral) a développé sa vision de l’économie de gratuité ou de partage. Il a relevé la nécessité d’un système impliquant trois sujet :le marché, l’Etat (pas trop fort) et la société civile. Cette société civile, pour lui, « comme le cadre le plus approprié pour une économie de la gratuité et de la fraternité ».Mais on remarque clairement que le marché n’est pas exclu chez Jean Paul II contrairement aux adeptes de l’économie de partage ; économie de don et de la consommation collaborative.

GLOBAL PARTAGE OU GLOBAL ATTACK: Quand le droit de propriété est renié
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